L'Heure de la lecture

   Au CDI une « heure de la lecture » ou plutôt des heures de lectures se sont mises en place et prennent de l’ampleur en cette rentrée 2018. Les élèves peuvent toujours emprunter des documents, consulter des expositions thématiques littéraires ou pas, recevoir des conseils de la professeure documentaliste, parfois venir avec leur professeur de français en classe entière pour des emprunts. La lecture, ce ne doit pas être seulement la lecture d'histoires mais elle est également lecture de livres documentaires et de périodiques (journaux, revues, magazines). Les magazines auxquels le CDI est abonné, font parfois l'objet de présentations en classe de sciences ou d'Histoire. En 2018, nous allons pouvoir nous appuyer sur les assistant.e.s CDI qui feront le lien avec leur classe : ceci est en projet.


  • une animation proposée par la bibliothécaire de la Biblothèque Serveyrolles de Soupetard que de nombreux élèves de ce quartier connaissent depuis la maternelle. Celle-ci apporte des romans (ou autres documents) et les présente aux élèves pour des prêts ou simplement des consultations. Les livres restent en dépôt au CDI pour une certaine période.  Pendant cette séance à la pause de midi, entre midi trente et treize heures trente, les élèves de tout niveau qui s’inscrivent volontairement pour la séance, parlent aussi de leurs « coups de coeur » qu’ils veulent faire partager. Les séances auront lieu tous les deux mois.
  • Des animations lecture sont également mises en place de temps en temps par la professeure documentaliste qui peut présenter des livres lors d’expositions thématiques ou non, et lire des extraits pour inciter à des emprunts. Des élèves peuvent lire aussi.
  • Toutes ces actions sont sur le modèle de l’émission « La grande Librairie » ou de l’ancienne « Apostrophes ». Parler d’abord des livres permet de donner le goût d’y entrer. Dépasser aussi la difficulté de lire la première page si quelqu’un vous en lit des extraits… Faire de la lecture un acte social et non seulement un acte individuel et solitaire qui peut jouer le rôle de repoussoir. Un moment de partage.
  • Des critiques de livres ont déjà été écrites par des élèves sur l’ENT, des blogs, dans le journal du collège "Jolimont's cool !". Une initiative peut-être : fabriquer des affiches avec des critiques à amener à la bibliothèque Serveyrolles. Cette action peut être inscrite dans le domaine 3 du socle commun : « Formation de la personne et du citoyen », pour travailler la notion de recommandation et de circulation de l’information en diffusant des productions dans le quartier. Là aussi, la lecture comme partage et pas seulement un acte scolaire.
  • L’association « Lire et Faire lire » a été contactée : des personnes âgées bénévoles et formées à la lecture à voix haute par  des comédiens vont dans les écoles, maternelles et élémentaires, et depuis 2016, en collège pour lire des albums. La lecture d'albums peut tenir dans une heure, le récit est attractif car accompagné de belles illustrations. La lecture se fait en petits groupes de six élèves maximum, une fois par semaine, toutes les semaines. La relation entre les générations est au coeur de cette action. En 2018, ce seront des groupes de six sixièmes une fois par semaine, toutes les semaines, de vacances à vacances. Plus tard, l'action pourra être proposée aussi à des cinquièmes. Pour plus d'informations, consulter le site de "Lire et Faire lire"
"La lecture est une pratique sociale avant d'être une pratique scolaire" Yvanne Chenouf sur le site de l'AFEV 
   "Dans une société où les enfants sont autant sollicités, et de multiples façons, la lecture offre un espace de concentration : on choisit son livre, on se focalise (on veut aller jusqu’au bout d’une histoire, d’une explication), on se fidélise (à des genres, des personnages, des auteurs) et comme on aime généralement partager ses découvertes on échange, on discute… La lecture c’est une discipline personnelle à dimension sociale et c’est ce lien, entre le subjectif et le collectif, qui est politique dans la mesure où ce qui est en jeu, dans la fiction, le documentaire ou la presse, ce sont les rapports entre des individus de sexes différents, d’origines différentes, de conditions différentes, d’intérêts différents… A travers les livres (ces fresques de l’humanité) le sens se négocie publiquement."



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